On devait être 7, on est parti à 5, on est rentré à 3…

Mais non, ce n’est pas vrai, personne n’a été perdu en route. Par contre, on était bien 3 à rentrer beaucoup plus fatigués que les 2 autres. Les 3 qui venaient se faire initier à cette pratique cycliste, rien d’anormal donc. Le projet initial devait être les crêtes de la Molière. L’initiateur avait dans la semaine précédent la sortie ré-orientée la direction vers le Sénépy dans un souci d’accessibilité, c’était quand même une sortie initiation d’annoncée. Et finalement au réveil du jour dit, les nuages coiffant les monts environnants l’incitent à une ultime ré-orientation vers les micro-reliefs de la frange verte. Et là, on a pris cher… parce qu’au niveau des mollets, on les a pas senties « micros » les montées. Ça monte, ça descend, ça remonte, ça redescend etc., etc., etc. ça peut sembler vain comme ça, mais en fait, c’est hyper ludique. Les initiateurs étaient riches de pertinents conseils : « ne regarde pas le gros caillou que tu veux éviter », « plie les coudes », « lâche les freins et mets les fesses en arrière »… Ce qui a donné un beau score de 3 gamelles au total (dont 2 pour moi !). « J’ai rayé la carrosserie » est la phrase type à dire dans ces moments-là, il paraît.
En conclusion, à refaire sans inquiétude ! La sortie est adaptée au groupe. Des vtt, ça se loue ou ça s’emprunte. Quand on trouve que ça penche trop, on peut toujours mettre pied à terre. Et dans tous les cas, la bière est bonne à la fin.




